Et pourtant, au moment où vous étiez avec Mazar des clubs étaient encore derrière vous ?
Ceci est une réalité et j’ai dû décliner plusieurs offres dont la dernière, du MO Béjaïa, est encore toute récente; dans ma tête je suis au CSC et j’espère que je n’aurais pas à le regretter car à chaque saison moi personnellement je perd une partie de mes droits. Il est peut-être temps que les joueurs qui sont fidèles au club puissent avoir leurs droits tout en patientant peut-être. C’est en tout cas mon opinion et je suivrais ma conscience dans le choix que j’ai eu à faire tout en souhaitant ne pas me tromper.
Ne pensez-vous pas que votre club est en train de prendre un léger retard ?
En comparaison avec la saison écoulée je vous dis que nous sommes en avance. Cependant, par rapport à d’autres formations, il est certain qu’on aurait aimé être déjà opérationnels. Une fois de plus c’est cette absence de moyens financiers qui pénalise le CSC. Tout en reconnaissant qu’il y a des efforts consenties de la part des nouveaux dirigeants, je pense que sans le nerf de la guerre il est difficile de passer à la vitesse supérieure.
Et comment voyez-vous les jours à venir ?
Selon certains échos qui me parviennent, l’on commence à apprendre que les joueurs sont sur le point de revenir et ceci concerne tant certains anciens que les nouveaux. Et si le nouveau président arrive à résoudre le handicap financier, je pense que le CSC est un club qui ne se refuse pas même si on peut gagner beaucoup plus dans une autre formation.
Et pour terminer ?
On dit à chaque fois que le problème du CSC est d’ordre financier, et mon souhait serait de voir le président actuel bénéficie de l’aide tant des gens du CSC que des autorités concernées afin que notre club puisse être libéré de cette contrainte et penser à avoir le meilleure production possible sur le terrain. C‘est un véritable appel que je lance.
Propos recueillis par Tahar Aggoune - Le buteur