Comment avez-vous trouvé votre adversaire harrahi ?
Peut-être que nous avons craint notre adversaire de façon démesurée, car sur le terrain les Harrachis ont montré une certaine organisation, sans plus ; ils n’avaient pas cette force offensive que nous redoutions et la preuve est l’absence d’occasions nettes de scorer. Même en supériorité numérique à dix pendant près de 35 minutes, notre adversaire n’a pas réussi à faire la différence.
Vous aviez raté une bonne occasion, une explication ?
Sur le coup franc, j’étais en excellente position pour reprendre de la tête à trois mètres de la cage adverse. Malheureusement, au moment d’ajuster j’ai été bousculé et le ballon est passé légèrement à côté. L’arbitre a bien vu l’action mais n’est pas intervenu.
Un mot sur le comportement des supporters en début de rencontre ?
C’était un moment difficile qu’il fallait gérer avec beaucoup de psychologie. Notre public étant découragé et déçu par nos derniers résultats a eu cette réaction. Mais au fur et à mesure du match, il a pu constater que nous faisions des efforts sur le terrain et il est revenu à de meilleurs sentiments.
Que voulez-vous dire ?
Bien avant la tenue de cette rencontre on a fait circuler la rumeur selon laquelle on allait faciliter la tâche à notre adversaire, et le public nous l’a clairement fait entendre. Il fallait réagir de façon coriace pour éviter de tomber dans la même situation que celle du derby face au Mouloudia de Constantine.
Peut-on dire que votre blessure est loin derrière ?
C’est ma réelle satisfaction. Car après trois mois d’absence et surtout d’intenses efforts pour retrouver mes sensations, je viens d’en avoir la preuve. Ma blessure est donc oubliée et j’espère pouvoir terminer la saison dans les meilleures conditions possibles et donner plus d’assises à notre réseau défensif.
Propos recueillis par Tahar Aggoune