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Auteur Sujet: Le Doyen d’Alger a calé devant le bey de Constantine.  (Lu 881 fois)

CSConstantine.Net

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Que de promesses pour rien ! Le Doyen d’Alger a calé devant le bey de Constantine. Quelle différence y aurait-il entre une équipe constellée d’étoiles, dirigée par un entraîneur en chef et un adjoint qui fait ses preuves dans d’autres écuries, et un adversaire que le destin semblait envoyer aux enfers au détour de quelques faux pas assortis d’un double changement au niveau de son staff technique ?
D’apparence, aucune, sauf que dans l’Algérois et contrairement à l’ambiance morose qui s’est installée, presque dans la durée, on commençait à rêver d’une rédemption, voire une renaissance, au lendemain d’un exploit réussi par Bracci et ses troupes chez le co-voyerleader de l'ESS. Un rêve de plus pour une équipe qui, avant la trêve, faisait partie des équipes à la traîne d'un championnat jusqu'alors dominé par les voisins de l'USM Alger. Un ensemble de Soustara affublé du statut de dream team rarement mis en évidence autrement que par les émoluments d'un Khaled Lemouchia (485 millions de centimes par mois) ou les secousses ayant fragilisé aussi bien le staff technique qu'une direction trop sage à faire (et à renouveler) confiance à Renard puis à son compatriote Ollé- Nicole. Mardi, jour de clôture (en Europe) du mercato (période durant laquelle les Mouloudéens d'Alger ont été les plus actifs sur le marché local), les capés de Bracci avaient l'occasion de mieux se positionner dans le tableau. Et pour ce faire, quoi de mieux qu'un nouveau succès, septième de rang, face à un promu sérieusement secoué par les allées et venues enregistrées lors de ce mercato hivernal dont la conséquence aura été le départ de Rachid Bouarrata. Comme lors de la manche aller, jouée (à huis clos) à Hamlaoui Stadium, c'est Noureddine Bounaâs, l'ex-international du MOC, qui a hérité de la responsabilité de conduire le club des Sanafir. Et pour un (second) coup d'essai, l'ancien latéral gauche aura été plus judicieux dans ses choix et options que son alter ego du Mouloudia d'Alger. Un coaching payant, les trois joueurs inclus (Bouguera, Iffoussa et Lemaïci) ayant été décisifs dans la tournure prise par le match que les Vert et Rouge pensaient avoir plié dès lors que Réda Sayah plantait ses cinquième et sixième buts personnels de la saison, mais également une analyse sobre, à l'issue du match, quand il fera noter que «le MCA n'a pas la stature d'une équipe appelée à jouer le titre». Bien vu et bien dit surtout qu'en face, le Corse se prélassait, lui et son coordinateur, (Ghrib) à chercher des prétextes pour expliquer cet énième faux pas à domicile (8 points perdus) et tenir une énième promesse, celle de battre le NAHD, samedi prochain, dans le derby algérois prévu au stade du 5-juillet. Ce qui ne changera rien à la donne : celle qui veut qu'un champion se construit à coups de sueur et de labeur, non pas à coups de milliards et de promesses. Et le Mouloudia d'Alger de cette année, en dépit de la présence d'une escadrille de «starlettes » surfacturées, n'a absolument rien du légendaire Mouloudia des Betrouni, Bachi, Benchikh, feu Aït Hamouda, etc. La «bricole» ne mène, en fait, qu'à tourner en bourrique un public qui a compris depuis longtemps le manège...

Le soir d'algérie 02/02/2012
Wled el bled dima hadrine
CSC