Le mercato d’hiver, qui s’est ouvert le 15 décembre dernier et qui s’est clôturé mardi soir, n’a pas été, comme prévu, très actif. Et pour cause, 66 joueurs seulement ont changé de club, soit une moyenne approximative de quatre joueurs par équipe. Les deux équipes de la JSK et de l’USMA ont été les moins actives sur le marché des transferts avec une seule recrue, au moment où les deux ténors de la ligue ont libéré, respectivement, quatre et cinq joueurs. Kabyles et Usmistes ont vu donc leur effectif réglementaire de 25 éléments, arrêté en début de saison, réduit, même s’ils peuvent compenser par l’utilisation de joueurs de la catégorie des moins de 21 ans.
L’équipe la plus active dans ce mercato est le MC Alger qui a enrôlé six nouveaux joueurs, au lieu de cinq permis par la loi, et ce, grâce à la dérogation accordée par la FAF. Le MC Saïda et le NAHD sont les deux clubs qui ont libéré le plus de joueurs avec sept éléments alors que l’ESS est l’équipe qui a libéré le moins de joueurs avec seulement deux départs. Il faut noter aussi que plus d’une quinzaine de joueurs sont venus de l’étranger, d’Afrique notamment. Pourquoi donc une telle timidité sur le marché des transferts même s’il est universellement connu que le mercato d’hiver est toujours largement inférieur en termes de volume par rapport à celui de l’été où les équipes organisent leurs effectifs ?
Dans une récente enquête réalisée par le supplément sport de liberté, nous avons énuméré certaines raisons, à commencer par “l’offre dérisoire” que propose justement ce marché hivernal des transferts. Ils sont, en effet, très peu nombreux ces joueurs libres de tout engagement. Chose qui a contraint certaines équipes à favoriser le recrutement de joueurs libérés par d’autres équipes. Vient ensuite en seconde position le fait que les dirigeants des clubs ne tentent pas de provoquer l’offre en formulant des demandes claires concernant le rachat de contrat de joueurs. Et sur ce point précis, ce ne sont pas les exemples exhaustifs qui manquent. À l’instar de l’USM Alger qui préfère garder sur le banc des valeurs sûres, comme Mohamed Boualem, Salim Boumechra ou Feham Bouazza, qui feraient le bonheur de n’importe quel autre club de la Une, au lieu de chercher à les transférer et à profiter des éventuels dividendes pour s’assurer les services d’un défenseur central de qualité dont les Rouge et Noir ont grandement besoin.
source liberté 20 Janv 2012
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