Après un début de saison mi-figue mi-raisin et une période qu’on peut considérer comme plus ou moins laborieuse, voila le CSC qui consomme son deuxième entraineur depuis le début de saison en la personne de M Abdelkrim Benyellès pour s’attacher les services d’un troisième en l’occurrence M El-Hadi Khezzar ancien joueur et enfant du club, ce dernier s’est acquis une solide réputation au moment où il entraînait la JSM Bejaïa, il a conduit cette dernière à la seule consécration de son histoire en remportant la première coupe d’Algérie lors de la saison 2007-2008 au prix de la fatidique série de tirs aux buts qui a vu briller son gardien camerounais N'Jeukam qui a arrêté trois tentatives du WAT. Ensuite il est allé du coté de l’USM Blida pour les sauver d’une relégation quasi certaine la saison écoulée, enfin il a débuté cette saison avec le CABBA avant d’être limogé fin octobre.
L’on se demande que cherche M Ounis, garde il les mêmes objectifs du début de saison, est ce que les objectifs assignés a l’ancien coach seront il reconduit avec Khezzar, ensuite on ne comprend pas l’attitude du boss des sanafirs qui a exprimé le vœu de ne plus jouer a Hamlaoui, est ce que cela contribuera il a apaiser la colère des supporters qui continuent a bouder leur équipe et qui de mémoire de clubiste n’a vu le CSC se produire devant moins de cinq cents spectateurs, du jamais vu, mais a trop calculer on risque de se retrouver avec du négatif comme dirait un vieux dicton de chez nous, Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas simple, au départ M Ounis a tablé sur les recettes du stade Hamlaoui, en se présentant à la course pour la présidence lors de l’assemblée générale et en promettant d’injecter pas moins de quatre milliards de centimes ne se doutait pas que le public allait bouder son équipe.
Coté joueurs et en résumant la phase Aller, quelques supporters questionnés sur le sujet nous on répondus je cite « on a eu droit cette année a une véritable mascarade, aucune discipline ni sur le terrain ni aux entrainements un jeu haché, nos joueurs ne peuvent même pas combiner plus de trois passes sans qu’ils perdent le ballon au profit de l’adversaire, le jeu direct qu’on croyait qu’il faisait partie du passé a fait son apparition des le début de cette saison » nous dira en substance un supporter, « le CSC n’est plus cette équipe qui forçait le respect, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même avec des joueurs mercenaires qui ne pensent qu’a se remplir les poches sans rien en retour, on a l’impression qu’ils viennent pour une corvée et pas pour gratifier le public d’un spectacle, comment voulez vous que je débourse 250 DA pour venir me taper une hyperglycémie, non ! » nous dira un autre.
Cependant ce malaise n’est pas né d’une contre performance ou de mauvais résultats, loin de la, il n’ y a qu’a voir le classement du CSC qui s’accroche toujours parmi les cinq premiers, donc le mal est autre parce qu’ un club, une équipe c’est un tout c’est un groupe homogène, c’est la communion entre l’équipe et son public sinon ca ne marchera pas.
Donc avis à M Khezzar le travail qui vous reste à faire, ce n’est pas de retrouver la dynamique de la gagne car elle a toujours existé, mais plutôt la joie de jouer et la manière, remodeler les mentalités, faites que le CSC joue bien même s’il perd et je vous assure que le public reviendra et communiera avec son équipe et là on peut parler d’accession.
Lamine.B - CSConstantine.Net
