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Auteur Sujet: Des voix dans la presse s'élèvent pour dénoncer l'injustice contre le CSC  (Lu 1600 fois)

CSConstantine.Net

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L'Alchimie de Hadjadj
 

  Hamid Haddadj revient sur la scène médiatique. Hier, sur les  colonnes de nos confrères de Liberté, le directeur du Centre technique national  de Sidi Moussa et non moins président de la commission de discipline de la Ligue  professionnelle de football s’est exprimé sur le sujet qui occupe les  discussions des Algériens, ceux en tout cas qui suivent l’actualité du  championnat des ligues 1 et 2.
Il s’agit des dernières mesures de huis clos  prononcées par la CD de la LFP à l’encontre de quelques clubs, pratiquement les  mêmes depuis que la FAF a «inventé» cette sanction pour, espérait-elle, juguler  le phénomène de violence dans les stades. Pour l’ancien président de la FAF,  ingénieur-chimiste de formation, le huis clos est «une conséquence directe de  l’infraction commise par l’un des clubs». Sur sa lancée, M. Haddadj dit que  l’interdiction aux clubs de recevoir leurs hôtes sans la présence de leur  galerie n’est pas la seule mesure figurant dans le barème disciplinaire. Il fera  rappeler que sa commission peut prononcer une mesure de délocalisation du match  pour tout club dont les fans ont commis de telles infractions. C’est déjà une  manière de reconnaître que les instances du football appliquent la  réglementation comme elles l’entendent sinon comment se peut-il qu’un club (JSK)  dont les supporters ont fêté un but par un jet de fumigènes soit sanctionné de  la même manière qu’un autre (MCA) dont la galerie a jeté pareils projectiles  causant la blessure d’un de ses joueurs (Babouche) ? Surtout que, quelques jours  plus tard, cette même commission de discipline présidée par M. Haddadj a décidé  d’infliger des amendes aux clubs dont les galeries ont manifesté leurs joie ou  colère par des jets de fumigènes. M. Haddadj tient quand même à livrer à  l’opinion publique que dans le cas du match JSK-MCA, «aucun des deux clubs n’est  venu protester ou nous parler du huis clos qu’on leur a infligé», assure- t-il.  Comment serait-ce possible quand on sait qu’aucun article régissant le travail  de la commission de discipline ne donne droit aux clubs de remettre en cause les  décisions de la CD. Encore moins de saisir le TAS ou la justice. Le cas du CSC  est à ce titre édifiant. L’injustice dont le club constantinois a fait l’objet  en écopant d’un match à huis clos pour une infraction fallacieuse (atteinte à  l’honneur des officiels de la fédération ou de la ligue) que la Fifa a démontée  en confirmant la qualification des joueurs objets du litige n’a pas été réparée.  La formation phare de l’antique Cirta a accueilli le MCA devant des gradins  vides alors que son manageur général, Boulhabib, attend toujours que la FAF et  la LFP reconnaissent leur tort, demandent des excuses aux Sanafir et à tous les  Constantinois et, enfin, lève les sanctions prises le 13 septembre dernier. M.  Haddadj, qui a bouclé son mandat à la présidence de la FAF par un scandale sans  précédent (l’affaire RCK), sait mieux que quiconque que les décisions de sa  commission ne sont pas forcément les «bonnes» et qu’elles ne sont pas inspirées  exclusivement par la loi, encore moins par l’esprit de la loi.

S’il est vrai  qu’il n’y a pas de rupture dans la discipline, la rupture avec la règle du plus  fort et du plus influent doit avoir lieu. Le plus tôt serait le mieux.
 
M. B.
Le soir d'Algérie 28/08/2011
Wled el bled dima hadrine
CSC