Cet échange entre les deux entraîneurs au coup de sifflet final de l’arbitre démontre bien que la joute amicale jouée samedi passé, à Constantine, n’avait vraiment rien d’amical, et comme les deux équipes voulaient chacune l’emporter à n’importe quel prix, c’est à un véritable match de coupe que le public a assisté.
Les joueurs voulaient séduire leurs coachs
La seule explication plausible qui a transformé cette joute amicale en un match de coupe est que les joueurs des deux camps voulaient tout simplement séduire leurs nouveaux coachs qui viennent d’être fraîchement engagés.
La partie entamée à une vitesse supersonique
Dès le coup de sifflet initial de l’arbitre, Constantinois et Sétifiens entamèrent la partie à une vitesse supersonique, sans round d’observation. Ainsi, au centre tir de Mekkaoui qui faillit faire mouche (3’), Asamoah répliqua par un tir fulgurant qui obligea Daif à étaler toute sa classe pour dégager la balle hors de sa cage (4’). Ces deux actions des deux côtés symbolisent, à elles seules, le rythme endiablé que les deux teams ont imposé à la rencontre à la grande joie du public présent.
Nait Yahia crucifie Benhamou
Néanmoins, bien que les deux équipes se soient créé une multitude d’occasions, ce n’est qu’à la 41e minute qu’on vit Nait Yahia ouvrir le score en reprenant rageusement un beau coup franc botté par Ferhat. Ce but a été très contesté par les Sétifiens car, pour eux, il y a eu une charge de Bouguerra sur leur gardien Benhamou qui, d’ailleurs, était resté groggy durant quelques minutes avant de reprendre la partie.
Un second half très disputé
La seconde mi-temps a été aussi disputée que la première, bien que Bouarata et Geiger eussent remanié largement leurs échiquiers. Le CSC et l’ESS ont tout tenté pour marquer, en vain, bien qu’ils se soient créé plusieurs occasions, comme celle qui vit Asamoah obliger Hadjaoui à mettre une balle chaude en corner (56’), ou celle de Ghodbane qui vit son tir stoppé sur la ligne de but in extremis par Benchadi (80’).
Geiger : «Les absences et l’arbitre nous ont lésés»
«Nous avons joué ce match sans sept de nos joueurs, qui se trouvent en stage avec les EN. Ajoutez à cela la partialité de l’arbitre qui a validé un but au CSC alors qu’il y avait une charge sur notre gardien et vous verrez qu’on a vraiment été lésés aujourd’hui. Cela dit, je ne regrette pas d’avoir joué cette rencontre, elle m’a permis d’avoir une idée sur l’effectif de l’ESS que je viens à peine de prendre en main.»
Bouarata : «Il y a des places à prendre dans mon échiquier»
«Cette rencontre contre une bonne équipe de l’ESS m’a permis de faire une décantation. Certains postes restent à pourvoir, il y a encore des places dans mon échiquier. Le chantier est ouvert. Il me faut encore du temps pour que je puisse connaître chacun de mes joueurs. Cela dit, cette rencontre nous a permis de bien préparer notre prochain match contre l’USMH, qui n’est pas facile à manier hors de ses bases.»
R. G - Compétition