Un nul équitable

Daif, Soudani, Chaouaou, Kabri, Benabdallah, Khellaf, Meziani, Kab, Medjoudj, Laouni (Zegrour 45’), Djebelkheir (Dob 78’).

Entraîneur : Yanakovic

WRB

Samadi, Toubal, Larabi, Deghmani, Bouzar, Boulares (Ghellab 78’), Maouche (Benmansour 73’), Chakir, Aït Hamlet, Lazaref, Benkedjoun (Mebani 85’).

Entraîneur : Smaïli

Dans une ambiance indescriptible créée par les 50.000 supporters clubistes, le CSC n’a pu faire mieux que partager les points avec une excellente formation de Bentalha. D’entrée de jeu, les visiteurs, bien en place et optant pour un milieu de terrain très fourni, arrivèrent à mettre en difficulté les camarades de Medjoudj qui étaient crispés et avaient du mal à entrer dans le match. Dès la sixième minute, une erreur de Bouabdallah allait mettre le réseau défensif des locaux en difficulté. Une minute plus tard, Medjoudj riposta par un tir des 25 mètres qui passa légèrement à côté. La maîtrise au milieu du terrain des hommes de Smaïli allait s’avérer déterminante du fait qu’elle priva les locaux de toute tentative de manœuvre. 28’, un tir anodin des trente mètres de Chakir, relâché par Daif, a été sauvé en catastrophe par un défenseur clubiste. 32’, accélération de Medjoudj sur la ligne ponctuée d’un centre parfait sur Farès qui, dans la précipitation, envoie le ballon dans les décors. La riposte viendra une minute plus tard où le gardien Daif est mis à rude épreuve devant Lazaref. A la reprise, les Constantinois retrouvèrent leurs marques et se portèrent à l’assaut des bois de Samadi, portés par un public déchaîné. Une action collective entre Zegrour et Djabelkheir, ce dernier, bien placé, ajuste mal son tir qui passe à coté. Un coup franc de Chakir à la 69’ allait de nouveau mettre en péril la défense clubiste sauvée par une envolée magistrale de Daif. Ce sera ensuite le déferlement des attaquants constantinois, qui confondirent vitesse et précipitation. Cette manière de faire encouragea les gars de Bentalha à renforcer leur arrière-garde et tenter des contres qui n’inquiétèrent guère les Sanafir. La pression devait atteindre son paroxysme dans les dernières minutes de la partie, mais Samadi, le gardien Bentalhi, arriva à maintenir ses filets vierges. Un nul somme tout équitable pour une équipe du CSC qui a rencontré moult difficultés à présenter un jeu fluide, surtout une imagination offensive. Côté Bentalha, l’équipe a montré d’excellentes prédispositions, notamment en matière d’occupation rationnelle de l’aire de jeu.