Tout le monde veut connaître la date de l’assemblée générale extraordinaire…
Nous allons bientôt terminer notre bilan financier qui est chez un commissaire aux comptes et nous attendons les suites réservées à l’affaire en justice qui nous oppose à ceux qui nous ont bloqué les comptes.
Mais la DJS a fixé la date du 29 pour la tenue de l’AG...
Oui, mais la tutelle nous a demandé de la tenir plus tôt. Nous avons demandé à ce qu’elle soit reportée pour qu’on puisse arrêter, comme je vous l’ai dit, notre bilan. Il reste encore cette affaire de comptes bloqués, car il est impensable de tenir une assemblée tant que notre bilan n’est pas arrêté.
Beaucoup pensent que la commission est en train de gagner du temps…
Pourquoi gagner du temps ? Nous n’avons rien à cacher ni à nous reprocher. Je pense qu’on a eu le courage de prendre le club au plus fort de la crise, au moment où tout le monde l’avait fui, même ceux qui se disent anciens. Nous sommes venus pour sauver le club et nous sommes là en tant que commission de sauvegarde. Je peux dire fièrement qu’à aucun moment, je n’ai fui mes responsabilités et on va organiser l’AGE dans les plus brefs délais, car ce qui nous intéresse, c’est l’intérêt de l’équipe.
Vous êtes aussi entré en conflit avec beaucoup de monde ?
Vous savez, cette expérience au CSC a été très enrichissante, cela m’a permis de bien connaître les gens, les amis et les autres. De toute façon, je suis quelqu’un de franc et je dis les choses en face : je le dis et je le redis notamment pour les gens qui ont bloqué les comptes. Pourquoi ne l’ont t-ils pas fait avant puisque leurs dettes remontent à plusieurs saisons ? On a pris le club dans une situation très délicate et personne n’a voulu s’aventurer. Ils n’auraient pas dû nous bloquer, mais plutôt nous aider dans notre tâche.
Il y a le problème des dettes qui va encore être remis sur la table...
Je suis fier de dire que nous n’avons laissé aucune dette dans notre gestion pour cette saison, et je défie quiconque qui pourra dire le contraire. Je pense que peu de présidents peuvent dire qu’il ont géré une saison avec moins de 6 milliards de centimes. Si on avait pu récupérer les 600 millions qui sont bloqués, on aurait pu éponger les petites créances. Pour ce qui est de notre dette personnelle concernant Benkhellaf, Souilah et moi-même, elle ne dépasse pas 900 millions, mais pour tous nos détracteurs, je dirai que nous avons géré le club avec nos propres deniers.
Il y a aussi la parole donnée aux joueurs qui n’ont rien perçu...
Ce n’est pas vrai. Ils ont pratiquement eu l’intégralité de leur première tranche de signature. Comme je l’ai dit, s’il n’y avait pas eu ce problème de comptes bloqués, je pense que tout aurait été réglé, mais je tiens à dire, une fois de plus, que si on arrive à récupérer l’argent, ils seront payés.
Il y a des chèques chez les joueurs ?
Non, il n’y a que Medjoudj qui possède un chèque, mais je pense qu’il n’aura pas de problème en ce sens. Beaucoup ont voulu que je signe des reconnaissances de dettes aux joueurs, chose que j’ai refusée de faire.
Vous regrettez d’avoir pris le CSC ?
Non jamais ! Avant tout, je suis un amoureux du CSC. Si c’était à refaire, je n’aurais pas travailler avec certains membres de la commission et j’aurais éviter quelques erreurs, comme celles faites au mercato où je n’aurais pas dû ramener Slimani et garder M’himdet. Mais comme on dit, seuls ceux qui ne travaillent pas ne font pas d’erreur. Ce sont des erreurs de débutant comme on dit, mais si on nous avait vraiment laissé travailler, je peux dire qu’on aurait pu réaliser un exploit cette saison, malgré le peu de moyens dont nous disposions. Je peux vous affirmer que je ne me présenterai pas pour la présidence, car ce que j’ai vécu cette saison m’a complètement vidé.
Liberté Foot