Ne ménageant pas la DJS, le président du CSC exhibera la copie de la plainte déposée en référé d’urgence auprès de la chambre administrative de la cour de Constantine au motif de déréglementation et détournement des textes réglementaires.

Répondant aux questions des journalistes quant à sa nouvelle situation par rapport à la décision prise la veille par les deux tiers des membres de l’AG, l’animateur de la conférence de presse qui a eu lieu au cours de la matinée d’hier au siège de l’Association du Vieux Rocher est catégorique : «Toute mesure prise est nulle et non avenue. L’administration s’est fourvoyée dans un guêpier duquel elle va avoir bien des difficultés à s’en sortir, voire ne s’en sortira pas grandie. Ce qui s’est tramé autour du CSC est à l’identique de ce que, en d’autres circonstances et lieux, des membres d’une AG ont tenté. Le MCA évidemment.» Et Mourad Mazar de préciser qu’il est incongru d’envisager de mettre dehors le premier responsable d’un club au motif de «motion de défiance ou encore un retrait de confiance».

Cela étant, le président encore en exercice reviendra dans le détail sur les déboires qu’il a vécus et qui ne seraient, par voie de conséquence, que l’œuvre de personnes opposées viscéralement bon an mal an à tous types d’évolution au sein du CSC, précisant que «des personnes réputées pourtant proches du club se sont de tout temps évertuées à le déstabiliser parce que l’idée d’un CSC adapté aux grandes évolutions qui marquent le monde du football, à la modernité, aux nouvelles méthodes de gestion, à la transparence, à la rationalité, au recours et à l’exploitation judicieuse des compétences, toutes natures confondues, n’entre pas dans leur grille de lecture. En plus clair et sans les qualifier de gens dépassés par les évènements, je dirais plutôt qu’il serait temps que ces derniers passent la main sans oublier qu’ils ont, du moins pour certains parmi les plus sincères, déjà beaucoup donné».

Les cadres de l’administration du club présenteront aux journalistes les documents attestant la seule liste, authentique aux yeux de la direction du CSC, des membres de l’AG au sens des dispositions statutaires que le nouveau bureau applique depuis le mois de septembre dernier. Un document qui apporterait la preuve selon laquelle «ceux que nous avons mis devant leurs responsabilités et qui jurent être de vrais supporteurs sans l’être en réalité se sont transformés en opposants de la dernière heure. La barre pour faire partie de l’AG étant dorénavant placée trop haut pour eux… d’autant qu’il s’agit d’y aller de leur contribution financière». «Il en sera ainsi et pas autrement. Dans l’immédiat, mon équipe s’attelle à préparer le bilan moral et financier. Une AG ouverte aux vrais membres sera prochainement convoquée. Je remettrai mon destin entre leurs mains. Je les considère comme seuls juges à même d’apprécier mon action à la tête du club», dira-t-il. A la fin de la conférence de presse à laquelle ont assisté plus d’une cinquantaine de supporteurs, Mazar a quitté la salle sous les cris d’encouragement et de soutien.

A. L - La tribune