Bienvenue, Invité

Merci de vous connecter ou de vous inscrire.

Connexion avec identifiant et un mot de passe

Auteur Sujet: csc : Khezzar : «On n’était pas dans notre jour»  (Lu 1099 fois)

CSConstantine.Net

  • Forumiste Junior
  • *
  • Hors ligne Hors ligne
  • location: sidi mabrouk
  • Messages: 903
Déçu par la prestation de la quasi-totalité de ses éléments, l’entraîneur Khezzar devait analyser pour nous ce ratage : « Il faut dire que dans l’ensemble, nous n’avons à aucun moment joué sur notre valeur habituelle. Beaucoup de ratages, peu de volume et aussi une inexplicable absence de réaction dans nos rangs. Il y a aussi deux paramètres non négligeables à savoir, l’arbitrage de Bouster qui a réussi à énerver tout le monde par sa façon de faire et la sortie prématurée de notre latéral gauche Bououdene. On a évolué à dix pendant près d’une heure devant un adversaire venu pour limiter les dégâts et jouant derrière en deux lignes défensives. Je ne cherche pas à trouver des prétextes mais on est passé à côté c’est tout. Il va falloir ne pas céder à la désolation mais tenter de trouver la force nécessaire pour rebondir comme on l’a fait après le même scénario du dernier derby. C’est délicat de se mettre en difficulté de pareille manière mais c’est la loi implacable du foot ball. »
Le leader s’est-il essoufflé ?
La piètre production des camarades de Z’mit prouve, si besoin est, un certain essoufflement en cette fin de saison. Car sinon comment expliquer l’absence de volume, de concentration et de savoir-faire au niveau des compartiments du milieu et surtout celui de l’attaque. La quasi-totalité des éléments ont passé leur temps à errer sur l’aire de jeu sans effort aucun et aussi sans cette solidarité qui était la force du collectif. Ni l’arbitrage tendancieux de Bouster, ni le huis clos et encore moins la sortie prématurée du défenseur Bououdene ne seraient source de justification. Et pourtant en face, les Batnéens n’ont pris que le minimum de risque pour inquiéter Daïf et son réseau défensif. Hormis quelques tentatives, les Constantinois n’ont rien fait pour prendre les trois points d’une rencontre faible et ne reflétant aucunement la position actuelle des deux prétendants à la montée. Accéder et jouer de la sorte se trouve être une des aberrations que seul notre football en possède. Cela les Constantinois et les Batnéens ne l’ont pas encore compris.
Il y avait de la pression
Dès l’arrivée de l’équipe du CAB au stade Hamlaoui, l’on avait compris que les deux clubs ne s’aimaient pas beaucoup. Beaucoup de pression, insultes et autre intimidation furent au menu. Ce qui a poussé l’entraîneur Tebib, en homme averti, à prendre certaines mesures pour garder son collectif dans la concentration voulue. Pas de retour aux vestiaires après l’échauffement, ni durant la pause-citron pour les camarades de Babouche et ce pour éviter encore de se côtoyer au niveau du tunnel. Ce qui a permis à la tension de baisser d’un cran. Il faut dire aussi que la présence d’un millier de policiers a été pour beaucoup dans le maintien d’une sécurité favorisée par l’absence des supporters. Le feuilleton CAB – CSC se poursuit encore grâce au comportement de certains dirigeants des deux camps.
Le leader partage son fauteuil
Depuis l’entame de la saison, c’est la première fois que le CSC se retrouve en position de doute au classement général. Ayant atteint jusqu’à huit longueurs d’avance, les camarades de Yacef ont lâché le morceau donnant ainsi l’opportunité aux prétendants de revenir. C’est le cas du NA Hussein Dey qui pour l’heure occupe le fauteuil de leader lui aussi. Les matchs restants devraient avoir plus d’importance pour celui qui viserait la première place car pour les clubs cités, la montée reste quasi certaine à condition d’éviter tout relâchement futur.
Khellaf : «Difficile de dire quoi que ce soit»
Le milieu de terrain Khellaf, titularisé à l’occasion de la venue du CAB, avait du mal à commenter la rencontre : «C’est vraiment difficile de trouver les mots pour justifier le comportement de l’ensemble. On avait bien du mal à nous retrouver et aussi à développer notre jeu habituel. C’est vrai qua la sortie de Bououdene a perturbé le groupe mais à dix, on avait les ressources pour mieux faire. C’est dommage de rater encore chez nous deux points car cela complique notre tâche et nous met plus de pression en cette fin de saison. Le tout serait de réagir comme on l’a fait en de multiples opportunités car il y va de notre accession parmi l’élite.»
le butteur
vive le csc
CSC