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Auteur Sujet: Réponse d'anciens dirigeants clubistes à Maamar Djebbour  (Lu 2273 fois)

CSConstantine.Net

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Réponse d'anciens dirigeants clubistes à Maamar Djebbour
le: 29 décembre 2014 à 18:09:17 »
Voici la réponse de la crème des clubistes , des anciens dirigeant du doyen 1898 , à Mr Maamar Djebbour.
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Ayant écouté ce matin la chaine 3 vers 07h20, nos amis de la rédaction sportive insinuaient que le CSC a été avantagé par la commission de discipline en faisant rejouer le match de coupe d'Algérie car une faute administrative avait été commise. Nous sommes désolés mais ils se trompent car les règlements généraux de la FAF sont clairs au sujet des réserves : lisez bien ce qui suit (tiré des règlements généraux):

Article 96 : Définition

1- Les réserves sont les contestations sur la participation ou la violation des lois du jeu.

2- Les réserves comportent deux aspects :
a) La forme ;
b) Le fond.

3- Le résultat d’un match est susceptible d’être remis en cause que si le fond est fondé et que si la forme est intégralement observée par le réclamant.

4- Si la forme n’est pas respectée, l’organe juridictionnel prononçant l’irrecevabilité doit statuer sur le fond s’il y a lieu, afin de ne pas laisser persister pour l’avenir l’irrégularité dans la participation du joueur mis en cause ou une éventuelle violation des règlements. Le joueur et le club fautif sont sanctionnés conformément aux dispositions prévues par le code disciplinaire.

L'incorporation d'un troisième joueur étant une faute technique (et pas administrative), elle est bien définie dans l'article 96 et le point 3 est bien clair : Le résultat d’un match est susceptible d’être remis en cause que si le fond est fondé et que si la forme est intégralement observée par le réclamant.

Malheureusement pour elle, l'équipe de Bel Abbès (l'USMBA) n'a pas respecté la forme (réserves formulées à la fin du match et non pas juste après le premier arrêt suivant l'entrée du joueur incriminé). Par conséquent, le résultat ne devait en aucun cas être changé. Par contre dans le fond l'affaire peut être étudiée et les suspensions et amendes peuvent être prononcées.

A notre humble avis il n'existe pas un autre règlement qui parle des fautes administratives ??? Par ailleurs l'utilisation du code-disciplinaire ne vient qu'après l'application.des règlements généraux. La LFP n'avait pas à penser que ce cas n'était pas prévu par les règlements généraux de la FAF. En conclusion, nous pouvons affirmer que le CSC a été lésé par la LFP par cette décision de faire rejouer le match.

Il est quand même utile de rappeler aussi l'erreur du 4ème arbitre et celle de l'arbitre central qui sont sensés veiller à ce que le match se déroule conformément aux lois du jeu et à l'éthique sportive, et par conséquent, refuser l'entrée du troisième joueur étranger qui était contraire à la loi du jeu ! (voir Article 87 : Rôle des arbitres, ci-dessous). On peut donc, en toute logique, dire qu'il y a eu faute technique de l'arbitre qui n'a pas fait respecter les lois du jeu et les règlements de la FAF qui interdisent la présence de trois joueurs simultanément sur le terrain.

Chapitre 7 : Les arbitres
________________________________________

Article 87 : Rôle des arbitres
1. Rôle de l’arbitre directeur :
L'arbitre directeur est chargé de diriger une rencontre. Il veille à ce que le match se déroule conformément aux lois du jeu et à l'éthique sportive.
Il assure, autant que cela dépende de son autorité, la protection des joueurs et veille à leur sécurité pour leur permettre de se donner totalement à leur jeu et sans appréhension.
Son autorité et l'exercice des pouvoirs qui lui sont conférés, commencent dès son arrivée sur le lieu de la rencontre.

L'Ancienne équipe dirigeante du CSC (2003-2005).
CSC