Lorsque la relation atteint de telles proportions, il est difficile d’admettre que les deux parties pourraient travailler dans la sérénité voulue. Surtout que l’on constate une absence déconcertante du président du conseil d’administration, Fersadou, lequel se comporte en observateur.
Mais, au fait, y a-t-il des dirigeants au club ? Et si c’est oui, il serait temps de passer à l’action et de tenter de jouer le rôle de pompier pouvant éviter à l’équipe beaucoup de tracas. Une position qui ne va qu’accroître cette crise, à défaut de lui trouver une solution.
En tout état de cause, les raisons sont multiples, mais reprocher à Bouarrata quoi que ce soit sur sa façon de travailler serait se tromper de cible. Bien au contraire, s’il y a quelqu’un qui devrait se plaindre, c’est bel et bien lui, Bouarata, qui a fait trop de concessions pour rester à la barre technique d’un club en perdition depuis l’entame de la saison. Les bons résultats ne sont pas un quelconque fruit du hasard, oublier cela rapidement serait faire preuve d’amnésie. A bon entendeur salut !
Tahar Aggoune - Le Buteur