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Le Mouloudia est sorti vainqueur du derby d’hier devant un Chabab qui a eu le mérite de chercher lui aussi la victoire dans un derby qui a tenu toutes ses promesses. Les deux entraîneurs ont eu en effet le mérite de ne pas fermer le jeu en cherchant systématiquement le but adverse, ce qui a donné lieu à des attaques incessantes et des occasions à la pelle de part et d'autre. Grâce à ce précieux succès, Chaouchi, qui aura été le meilleur élément mouloudéen sur le terrain -avec Yachir l'auteur des deux buts-, et ses coéquipiers récupèrent la troisième place, en attendant l’affiche de cet après-midi, à Tizi, entre la JSK et l’USMA. Pour ce qui est du match, ce sont les Mouloudéens qui vont se mettre les premiers en évidence avec une reprise acrobatique de Bouguèche qui recevait un centre de Djallit au point de penalty, mais sa balle passera au-dessus (12’). Le CRB réagit deux minutes plus tard. Un centre à ras de terre de Ammour sur la gauche n’est pas exploité par Mehdi Benaldjia qui, après avoir contrôlé sa balle, dévisse son tir (14’), puis un tir de Ammour qui semblait bien cadré, mais sera contré au dernier moment (16’).
Yachir marque au plus fort de la domination du CRB
Chacune des deux équipe a eu ses moments forts, mais paradoxalement c'st au moment où le Chabab semblait prendre les choses qu'on assista à l'ouverture du score du Mouloudia. Avant lui, c'est Chaouchi qui allait s'illustrer en empêchant le CRB de trouver la faille. D’abord sur un coup franc tendu et puissant de Rebih des 30 mètres que le gardien mouloudéen, on ne sait trop comment, réussira à dévier en étalant toute sa classe (24’). Puis en gagnant son duel avec Ammour qui venait de recevoir une passe de Rebih dans la surface. Le meneur de jeu belouizdadi a essayé de placer sa balle hors de portée de Chaouchi, mais ce dernier va encore intervenir, cette fois du pied, à la manière d’un gardien de hand (27’). Ammour va revenir à la charge, à la 34’, sur un mauvais renvoi de la défense mouloudéenne, mais sa frappe passera au-dessus. Le CRB regrettera toutes ces occasions manquées puisque dans le temps additionnel de cette première mi-temps et contre le cours du jeu, le Mouloudia va ouvrir la marque par Yachir qui après avoir effacé un défenseur, trompera Chouih d’un tir à hauteur des 18 mètres qui ira mourir dans les filets. C’était le seul tir cadré des Vert et Rouge depuis le coup d’envoi, mais il a fait mouch.
Le ratage de Benaldjia et le KO de Yachir
Au retour des vestiaires, les Belouizdadis vont essayer de revenir à la marque et vont se créer une autre occasion en or qui sera lamentablement ratée par Mehdi Benaldjia. Ce dernier, en reprenant de la tête un centre de Ammour, était idéalement placé pour remettre les pendules à l’heure, mais il manquera le cadre (50’). C’en est trop. Ce manque de réalisme va, en effet, coûter cher au Chabab. Quelques minutes plus tard, Djallit se jouera de Messaoudi pour tirer à bout portant, Chouih sort en corner (54’). L’inévitable Yachir, une minute après, réceptionne un long dégagement de Chaouchi dans la surface, et devant une défense belouizdadie qui a eu du mal à se dégager, il parvient à battre une deuxième fois Chouih d’un tir à bout portant (55’). Le CRB est abattu, mais ne rendr pas les armes.
La petite merveille de Rebih
Les gars de Laâquiba, qui venaient de recevoir un coup de massue, vont tout de même essayer de revenir, mais à mesure que les minutes s’écoulaient, la fatigue va se faire ressentir de plus en plus. Néanmoins, l’espoir viendra du redoutable pied gauche de Rebih qui, sur un contre rapide, élimine Babouche, se met sur son pied gauche, s’ouvre une brèche et envoie des 20 mètres une balle en pleine lucarne que Chaouchi va toucher du bout des doigts. Comme épaté par cette petite merveille, le juge de touche a accordé le but alors que le ballon n'a pas franchi complètement la ligne du but, mais il ne l’empêchera pas de franchir la ligne (86’). Heureusement que le score en restera là, car si le Chabab avait égalisé, le Mouloudia aurait sans doute crié au scandale et il n'aurait pas eu tort.
Menad et Bouguèche en sont arrivés aux mains
Les joueurs du MCA n’ont pas fêté leur succès face au CRB comme il se doit. La faute à Hadj Bouguèche, qui, dans un élan d’égoïsme, car non content d’avoir été remplacé en cours du jeu, s’est accroché avec véhémence avec son entraîneur, Djamel Menad. Les choses auraient pu rester au stade d’une explication cordiale, l’un faisant comprendre son mécontentement et l’autre les raisons de son choix. Malheureusement, le ton est monté entre les deux hommes au point où ils en sont venus aux mains. Si ! si ! Menad et Bouguèche ont échangé des coups, avant que des joueurs et dirigeants ne viennent les séparer.
Ça a commencé dans le tunnel
Une première altercation a été signalée déjà dans le tunnel menant aux vestiaires. Menad, connu pour être un homme de poigne, a fait savoir à son attaquant qu’il n’a pas apprécié sa réaction après sa sortie, Bouguèche ayant même refusé de serrer la main à Ouali. Les deux hommes ont échangé des reproches d’abord, puis des coups ensuite.
Il risque gros
Quelle que soit la raison qui a poussé Hadj Bouguèche à réagir de la sorte, rien n’explique en revanche son comportement. Oser lever la main sur son entraîneur, qu’on dit seul maître des décisions, est un comportement condamnable, qui ne devrait pas passer sous silence. Le joueur devrait être traduit devant le conseil de discipline et répondre de son acte. Venant d’un joueur cadre, du reste pieux, ça a étonné bien du monde.
Le Buteur
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