Stade Hamlaoui : beau temps, affluence nombreuse, bon éclairage, temps chaud, pelouse en excellent état. Arbitrage de M. Fetouha, assisté de MM. Benchatta et Touil.
Avertissements : Kabri (26'), Chaouaou (65') CSC, Bouzar (14'), Boulares (16'), Samadi (58') WRB.

CSC : Daif, Soudani, Chaouaou, Kabri, Benabdellah, Khellaf, Meziani, Kab, Fares (Zeghrour 46'’), Medjoudj, Djabelkheïr (Dob 73').
Entraîneur : Janacovick.

WRB : Samadi, Toubal, Larabi, Doghmani, Bouzar, Boulares (Ghellab 46’ ), Maouche, Chakir, Aït Hamlat, Nazaref, Boukajoune.
Entraîneur : Smaïli.

Cette première confrontation dans l’histoire des deux clubs a tenu toutes ses promesses, aussi bien dans les gradins que sur le terrain. Il faut dire que le stade Hamlaoui, qui a renoué avec le nocturne, était plein à craquer, avec une superbe pelouse, ce qui a permis aux deux équipes de donner un beau spectacle. Les visiteurs auront le mérite de ne pas fermer le jeu et les Sanafir d’attaquer dès la 2e minute de jeu.
Djabelkheïr, d’une jolie reprise de volée, sollicite le gardien Samadi qui sauve en corner. Nullement impressionnés par l’ambiance qu’il y avait dans les tribunes, les poulains de Smaïli essayent de titiller l’arrière-garde locale, et c’est au tour de Maouche d’inquiéter d’un tir cadré Daif, qui sera suppléé par Bouabdellah et sauve son camp (10’). Nazaref s’essaye au tir et trouve le portier constantinois bien placé (20’). Ne sachant pas comment contourner le mur défensif de Bentalha, les Sanafir procèdent par un jeu sans imagination, à savoir des centres qui n’inquiéteront pas la tour de contrôle, Doghmani et son gardien Samadi.
C’est Maouche, encore une fois, bien démarqué, qui tire sur le gardien Daif qui n’arrive pas à capter le cuir et sauve miraculeusement dans les pied de Aït Hamlat qui a suivi (27’). Il a fallu attendre la demi-heure pour voir une franche occasion pour les locaux sur un bon débordement de Medjoudj qui sert admirablement en retrait El Aouni au point de penalty qui rate sa reprise (30’). Sur un mauvais renvoi défensif des Constantinois, Maouche s’infiltre et se retrouve face à face avec Daif, ce dernier s’interpose énergiquement dans les pieds de l’attaquant (33’) et sauve son équipe d’un but tout fait.
Janacovick, essayant de booster son attaque, incorpore Zeghrour, encouragé, il est vrai, par les ultras. Les attaques des Sanafir seront beaucoup plus tranchantes, mais la défense de Bentalha tient bon, rompt mais ne plie pas, puisque ni Djabelkheïr qui, servi dans le dos de la défense (55’), ni Medjoudj (65’) n’arrivent à tromper le vigilant Samadi.
Les visiteurs demeurent tout de même dangereux sur balle arrêtée avec Chakir qui oblige Daif à un arrêt réflexe pour sauver ses bois (66’). La plus franche occasion sera à mettre à l’actif de Zeghrour qui part seul vers les bois, mais tergiverse et rate lamentablement devant Samadi (70’). Dob, incorporé dans le dernier quart d’heure, se distingue d’entrée avec une tête qui passe de peu à côté (76’), et avec sa vivacité, arrive à distiller plusieurs centres dangereux.
Sur l’un d’entre eux, Zeghrour rate d’un cheveu le cadre, puis le même Zeghrour n’arrive pas à conclure devant les bois vides sur un bon travail de Soudani sur le côté (77’). Les Sanafir poussent dans les ultimes minutes, mais il y avait en face un impérial Samadi qui a su repousser toutes les tentatives.

À CHAUD

Jancovick : “Un nul logique”
“Je pense qu’avec un peu plus de chance, on aurait pu marquer un but. En première mi-temps, les joueurs étaient crispés car ils jouaient pour la première fois devant un public pareil. En deuxième période, on a poussé mais on a manqué de réussite. Je suis assez satisfait du résultat, car on avait une bonne équipe en face et, honnêtement, le match nul est équitable.”

Smaïli : “C’est un point inespéré”
“Je dois dire que je ne m’attendais pas à revenir avec nul de Constantine. Il faut le faire devant son public qui est pour moi le meilleur d’Algérie, car il a soutenu son équipe sans se préoccuper de son adversaire et cela honore Constantine. Pour ce qui est de la rencontre, le match a été d’un bon niveau et c’est un bon point à prendre qui va nous aider à progresser.”

H. S - Liberté-Foot

Stade Hamlaoui : beau temps, affluence nombreuse, pelouse en excellent état.
Arbitrage de M. Ada Brahim assisté par MM. Belfekroun et Mouhaouche.
Avertissement : Kessaci 32’ et Bensaïd 65’ (MOB).
Expulsion : Kessaci 42’ (MOB).

CSC : Daif, Soudani, Hamraoui, Kabri, Benabdellah, Khellaf, Meziani (Rahem 86’), Kab (Dob 88’ ), Farès (Zeghrour 63’), Medjoudj et Djabelkheir.
Entraîneur : Janacovick.

MOB : Djabarat, Bensaïd, Kessaci, Fertoul, Lahlouh, Mebarki, Louadj (Si Hadj 73’) Bounab, Saihi, Boutemdjet et Rahmoune (Mghoufel 63’).
Entraîneur : Mecheri.

Les Sanafir ont confirmé encore une fois leur suprématie à domicile et cette fois-ci pas dans leur vieux stade mais sur la nouvelle et superbe pelouse du stade Hamlaoui.
Face à une équipe béjaouie décidée à se ressaisir et vendre chèrement sa peau après son premier match raté à domicile, la bande à Janacovick était doublement avertie.
La rencontre en elle-même fut plaisante de bout en bout entre deux équipes qui ont joué sans trop de calculs avec un engagement total en termes de résultat mais aussi en confiance, la première action dangereuse sera à l’actif des visiteurs par l’intermédiaire de Bensaïd d’un coup franc lifté qui a failli faire mouche (7’), puis le même Bensaïd qui voit son tir ricocher sur la transversale (11’). Titillés les Sanafir réagissent instantanément par Kab qui verra son tir raser le montant 11, ensuite Farès El-Ouni d’une jolie reprise acrobatique à bout portant trouve un Djabarat impérial sur sa ligne (13’), cela dit les visiteurs demeurent toujours très dangereux surtout dans les contres, notamment par Bounab qui par deux fois aura le but au bout du pied sur un tir des 18 m qui rase le montant (17’), puis rate l’immanquable alors qu’il avait fait le plus dur en embarquant toute la défense constantinoise et le gardien mais rate devant les bois vides (21’), ce qui fera passer des sueurs froides dans les tribunes du stade. Les Crabes devront toutefois regagner les vestiaires amoindris après l’expulsion de Kessaci consécutive à deux cartons jaunes.
Profitant de leur supériorité numérique et soutenus par pas moins de 30 000 ultras, les Sanafir poussent leurs adversaires dans leur dernier retranchement. La défense béjaouie résiste et arrive à se dégager malgré les multitudes de situations chaudes qui se sont présentées, notamment par Kab et Djabelkheir, cela dit la citadelle des Crabes finira par rompre sur un jolie mouvement collectif ponctué par Kab à l’affût dans la surface de réparation. Celui-ci a réussi à lober le gardien d’une belle balle piquée (75’).
Un but qui délivre tout le stade et les camarades de Medjoudj qui pouvaient corser l’addition mais l’excès de précipitation de Zegrour, le rentrant, pourtant idéalement placé 84’, 87’ a fait que ces actions ne soient pas concrétisées.

À chaud
Janacovick “Je suis soulagé”
“Je suis soulagé, car après la mésaventure d’Oran où on a marqué deux buts valables injustement refusés car il était plus que primordial pour nous de ne pas rater sa première sortie devant son public, je dois dire aussi que je suis soulagé au vu des nombres occasions créées. On a pu quand même mettre un ballon au fond. Je sais qu’il nous reste beaucoup de travail à faire mais au vu des 15 jours de préparation avec une équipe complètement remaniée, je pense que je suis assez satisfait du résultat.”

Mecheri “Le CSC mérite sa victoire”
“Je ne vous le cache pas, on est venu ici pour faire un bon résultat. Je ne pense pas que l’expulsion de mon joueur ait faussé le rendement de mon équipe car je dois dire qu’on a pas pu développer notre jeu. Je dois dire aussi que nous avons raté des occasions nettes de scorer en première période, ce qui a manifestement encouragé notre adversaire qui mérite amplement sa victoire.”

Par : H Samir - Liberté-Foot