Que la fête commence !

Que de générations se sont affrontées sur le terrain et aussi dans les ruelles connues de la ville, ses quartiers et sa périphérie d’El Kantara à Souika en passant par El Djazzarine et Rahbet Es Souf, c’est la même ambiance qui s’empare de ces milliers de supporters, reléguant en un laps de temps, leur mal de vivre et leur mission quotidienne pour se consacrer à leur derby.

Si les temps ont changé, l’hystérie est restée la même. Peu importe que l’on se nomme Gamouh ou Ferchi, Djeddou ou Hawchi, l’essentiel c’est qu’on inscrive son nom dès la longue histoire de ces interminables confrontation jusqu’aux premières lueurs de l’aube avant de s’éteindre à petit feu pour replonger de nouveau Cirta dans sa grisaille de tous les jours.

Mais ce derby, à l’instar des autres qui l’ont précédé, aura au moins eu le mérite de secouer Constantine et l’a plongée dans une fête même si elle ne sera que passagère et de courte durée.

Maracana-Foot