Une assembl

CS ConstantineAlors que la majorité des clubs algériens ont tenu leur assemblée ordinaire et sont passés à l’ag élective, l’assemblée du CSC tarde et tous les Sanafir redoutent un été comme celui de l’année passée.

En effet, si l’assemblée ordinaire est prévue pour ce lundi 30 juin, les membres de l’assemblée tardent à être convoqués. Il faut dire que le président Bouhlassa avait exigé à chaque membre qui veut assister le paiement de sa cotisation fixée à 3 millions de centimes, sous peine d’être rayé de la liste. Mais il n’a pu mener à bien cette opération puisque personne ne s’est présenté au siège pour honorer son engagement, et comme il ne peut dissoudre l’assemblée, il s’est résigné à accepter le fait accompli.

 

Cependant, aucune invitation n’a été envoyée aux membres de l’assemblée, ce qui angoisse à plus d’un titre les supporters qui ne veulent pas d’un scénario comme celui de la saison dernière, où leur club était le dernier à reprendre les entraînements, à l’heure où les autres clubs ont terminé leur préparation. Cela dit, les membres de l’assemblée ont ignoré la suggestion de Bouhlassa pour la simple raison qu’à leurs yeux, la commission de sauvegarde n’a rien à voir avec l’assemblée du CSC car ils n’ont pas été élus mais désignés par la tutelle. Ainsi, beaucoup de membres ne sont pas d’accord avec cette procédure du fait que la commission a été installée par la DJS locale, donc ne devra rendre des comptes qu’à cette dernière et non aux membres de l’assemblée. D’ailleurs, c’est le problème du respect de la réglementation qui se pose. Bouhlassa : “la subvention, on va la verser aux impôts”


Le président de la commission de sauvegarde nous a déclaré que l’assemblée ordinaire se tiendra comme cela est programmé par la tutelle, à savoir à la fin du mois. “C’est la DJS qui a fixé la date de l’assemblée pour le 30 et pas la commission. Quel mon intérêt en gagnant du temps et en différant l’assemblée. Je l’ai dit et je le répète, la présidence ne m’intéresse pas. On avait certes fait un petit retard pour boucler notre bilan, c’est vrai qu’on avait un petit espoir de récupérer l’argent de la subvention du fait qu’il y avait cette affaire de contentieux devant les tribunaux, mais dommage, elle a été reportée pour la session de septembre. Je suis certes dépité car si l’on avait pu bénéficier de la subvention, on aurait bouclé l’exercice avec zéro dette, qui sont des dettes personnelles du comité directeur puisque ce sont juste Benkhellef, Souilah et moi-même qui sommes redevables de 750 millions, chose que je pense dérisoire pour un club qui a été géré dans des conditions extrêmes. Ce que je peux dire à ceux qui ont bloqué les comptes, c’est que la subvention bloquée, on va la verser aux impôts. Comme ça, on aura fait une bonne action en épongeant une partie des dettes publiques du club, et c’est notre manière de leur répondre, eux qui nous ont accusés de vouloir prendre celle-ci et récupérer notre argent”, dit-il.

 

Liberté Foot


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