Mais il faut dire que le climat est encore tendu et que l’ambiance loin d’être parfaite…
Cette situation est la conséquence directe de tout ce qui s’est passé. Après la reprise, chacun savait les difficultés que nous allions rencontrer. De plus, nous venons de rater pratiquement toutes nos chances de nous frayer un chemin dans cette course à l’accession et cela ne peut en aucun cas apporter de la joie dans les séances d’entraînement. C’est ce qui justifie cette lourdeur au sein du groupe.
Ne pensez-vous pas que c’est la teneur des propos distillés par certains joueurs après le derby qui en est la cause ?
C’est vrai qu’après le derby, beaucoup de joueurs ont fait preuve d’un laisser-aller flagrant dans leurs propos et cela a éclaboussé la quasi-totalité des éléments. Même en ayant la conscience tranquille, l’on ne peut faire abstraction de ce qui se dit. C’est cela qui a créé plus de pression au sein de l’effectif et a influé négativement sur la relation entre tel joueur et tel autre. Avec ce retour au calme, il faudrait avoir assez de ressources pour oublier, pardonner et se remettre au travail de façon convenable. Et dans ce registre, il est parfois difficile d’y parvenir.
C’est donc dans un climat spécifique que se prépare votre périlleux déplacement à Batna ?
Comble de malchance, nous allons de nouveau être dans l’obligation d’évoluer en dehors de nos bases et avec pour adversaire le Mouloudia de Batna qui est un sérieux prétendant à l’accession. Il ne fait aucun doute que nous allons être mis à rude épreuve, car notre adversaire est dans de meilleures conditions psychologiques en plus du fait qu’il aura l’avantage du terrain et de ses supporters. Nous n’allons pas nous déplacer en perdants, mais avec la ferme détermination de retrouver un sursaut d’orgueil capable de nous sortir de cette zone de turbulences.