En effet, les Harrachis, trop crispés par l’enjeu, ont préféré renforcer le milieu de terrain, alors que les Constantinois, plus libérés, jouaient sans faire de calculs. Ils étaient, d’ailleurs, les premiers à prendre l’initiative par Saïbi sur coup franc qui obligea Ghoul à se détendre pour sortir ce ballon en corner (13’). Le CSC ne sera, d’ailleurs, dangereux que sur des balles arrêtées vu que les visiteurs acceptent la domination des locaux et reculent dangereusement.
En seconde période, les poulains de Lounici décident enfin de jouer, et c’est le petit lutin Guessoum qui mettra le feu dans la défense locale dès la reprise par ses petits dribbles chaloupés et qui offre un bon ballon à Bellat qui verra son tir à bout portant boxé par Bouabellou (3’). Puis c’est au tour de Kab, bien placé à l’intérieur de la surface de vérité, qui, d’un bon ballon, suite à un mauvais renvoi de la défense, donnera la meilleure occasion aux Sanafir. Leur capitaine Medjoudj, bien servi par Griche, pénètre dans la défense mais son tir croisé sera renvoyé par le montant de Ghoul, battu (60’). Medjoudj devra quitter ses camarades quelques instant plus tard après son expulsion suite à une altercation avec son ex-camarade Belhamadi, laissant ainsi son équipe à dix. Un avantage dont ne profiteront pas les Harrachis malgré plusieurs occasions créées notamment par Hidouci qui, face aux bois, trop imprécis, met lamentablement à côté (86’). Alors que Chache, qui a boudé avant le début de la rencontre et ne voulait même pas prendre place avec les remplaçants, car “il voulait bien jouer ce match”, a raté une belle occasion sur corner en mettant une tête qui rase le montant de Ghoul (89’).
En somme, un bon point pour les Harrachis qui pouvaient aisément prétendre à plus s’ils avaient osé. Les Sanafir, pour leur part, ont assuré avec ce point leur maintien.

Par H. S - Liberté-Foot