رشيد محيمدات
أزمة الفريق نفسية والتفكير في الموسم القادم يبدأ الآن

جلس المدرب السابق للسنافر أمس الى طاولة المفاوضات مع الرئيس يوسف بوحلاسة وأعطاه موافقته المبدئية للعودة الى العارضة الفنية، قبل تنقل الفريق في الجولة المقبلة الى العلمة لمواجهة المولودية المحلية الامر الذي اكده محيمدات عن حديثه إلينا الذي تطرق فيه الى وضع الفريق الحالي ونقاط أخرى.

إعادة محيمدات تصحيح خطأ ولجنة العقلاء تقف إلى جانبنا

يؤكد رئيس السنافر يوسف بوحلاسة في دردشة خص بها جريدة النصر ظهيرة امس أن أولية إدارته في الظرف الراهن تتمثل في توفير جميع الظروف الملائمة لإنهاء الفريق الموسم في وضع أفضل والبداية بإسراع اللجنة المسيرة في الإتصال بالمدرب السابق رشيد محيمدات والسعي لإقناعه بالعودة لقيادة سفينة الفريق إلى برالأمان "لقد تحدثنا إلى محيمدات الذي أعطانا موافقته المبدئية ما يجعلني أؤكد أن مسألة توليه مهامه قضية وقت فقط وأن شاء الله سيكون معنا في لقاء مولودية العلمة"

Une explication à cette énième contre-performance face à la formation de Réghaïa ?
En plus du fait de toute la désolation qu’elle nous a causé, il est difficile, par moments, de trouver les mots qu’il faut pour trouver des explications à de telles situations. Face à Réghaïa, on était en mesure de l’emporter sans sortir un super match, mais l’excès de précipitation et surtout l’absence de concentration devant la cage adverse ont fait que l’on s’est mis en grosse difficulté. L’adversaire, qui a retrouvé ses marques, a axé tous ses efforts en défense. De plus, il n’y avait pas que cela..

Un nul devant Réghaïa prouve bien des choses, non ?
C’est la parfaite illustration de la crise que nous traversons depuis longtemps déjà. Sincèrement, il est difficile en l’état actuel des choses de pouvoir se concentrer pour mener à bien notre mission. Je gère un groupe dont le moral est au plus bas, et ce pour différentes raisons. Nous étions dans une situation de prétendants à l’accession et cela était une motivation pour l’ensemble. Après avoir gâché notre chance de rester en course, le ressort s’est cassé de façon irréversible, et nous accusons difficilement le coup.

Le climat est tendu, d’ailleurs vous travaillez dans des conditions difficiles...
En effet, c’est une réalité que nul ne peut occulter.Il y a eu tant d’impondérables qui ont fait que le groupe a perdu de sa concentration et de son envie à persister dans l’effort.De plus, j’estime personnellement que les derniers résultats enregistrés par l’équipe ont découragé plus d’un, faisant qu’il y a eu rupture entre l’administration du club et les joueurs. Et en l’absence de dialogue, chacun y va de son commentaire.Toutes ces considérations ne pouvaient encourager les joueurs à œuvrer dans la sérénité, surtout qu’ils n’étaient guère au courant des mesures qu’allaient prendre leurs dirigeants..

Comment vont les choses au sein de votre équipe ?
On ne peut cacher la réalité pour admettre que nous travaillons dans des conditions difficiles et avec un moral au plus bas.En plus de nos mauvais résultat, il y a cette situation de flou quant à la régularisation des joueurs, ce qui préoccupe l’ensemble et qui met chaque élément en situation de doute et de mécontentement.L’attente d’une éventuelle régularisation a été longue et se trouve actuellement commentée différemment. Cela a créé une grande confusion au sein du groupe..

Il ne fait aucun doute que la situation du club est des plus catastrophiques…
C’est une certitude. Après avoir perdu tout espoir d’accéder, le rythme s’est brisé et l’atmosphère est devenue tendue.On n’arrive pas à se remettre, alors qu’il reste encore des matchs à jouer.

Est-ce vrai que vous avez présenté votre démission ?
Bouhlassa : J’ai eu vent de cette nouvelle et je tiens à préciser que je suis toujours en poste. À ce que je sache, je n’ai pas été désigné pour présider le CSC pour quelques mois seulement, mais plutôt pour toute une saison. Ma mission consiste à sauver le club, car mathématiquement, on n’a pas encore assuré le maintien.

Est-ce vrai que vous avez présenté votre démission ?
Bouhlassa : J’ai eu vent de cette nouvelle et je tiens à préciser que je suis toujours en poste. À ce que je sache, je n’ai pas été désigné pour présider le CSC pour quelques mois seulement, mais plutôt pour toute une saison. Ma mission consiste à sauver le club, car mathématiquement, on n’a pas encore assuré le maintien.

Votre absence a été longue et pénalisante pour vous, n’est-ce pas ?
Ce sont les impondérables du football.Cette saison j’ai dû faire face à de multiples blessures qui n’ont pu me donner l’occasion de m’exprimer à fond en dépit de ma grande volonté à m’imposer et à prouver ma valeur. Pour l’heure, je me sens en forme et mon dernier match d’application m’a été d’un grand réconfort surtout moral. J’espère être de la partie face à Réghaïa..