Dob : «Il faut se méfier du MOB comme de la bête blessée»
Vous n’avez pas pris part à la rencontre devant Grarem en match amical, peut-on connaître les motifs ?
Mon indisponibilité à cette rencontre de préparation de lundi passé fait suite à certains maux gastriques et qui ne pouvaient me permettre de jouer.
J’ai été de ce fait autorisé à faire l’impasse sur ce match, sinon tout va pour le mieux.
Aujourd’hui, vous allez donner la réplique au MO Béjaïa, un commentaire ?
Ce sera notre premier match chez nous et devant notre public, ce qui en soi est une super motivation. De plus, il y a eu le ratage d’Oran que mes coéquipiers veulent à tout prix effacer, il y a donc assez de considération qui feront que nous devons nous surpasser pour réussir un résultat positif. Cependant, il ne faut guère tomber dans un quelconque excès de confiance du fait que notre antagoniste a perdu sa première rencontre chez lui. Bien au contraire, j’estime que cela va pousser les Mobistes à tenter de réagir pour éviter deux défaites consécutives. Nous allons à coup sûr trouver une farouche résistance et la rencontre sera indécise. Il faut aussi dire que nous sommes animés d’une grosse volonté pour ne pas passer à côté. Nous avons les moyens de passer ce cap à condition d’être solidaires et d’afficher une volonté à toute épreuve. Gagner et avoir la confiance de nos supporters est notre vœu le plus cher.
On dit çà et là que Dob est fini, quelle réponse à ceux qui le disent ?
Dans notre football, force est de constater que dès qu’un élément dépasse la trentaine on lui colle cette étiquette d’élément fini pour le football. Me concernant, je me sens encore en mesure d’apporter ma contribution et ma longue expérience à une formation qui m’a fait confiance. Je demande aux gens de me juger sur mon apport et mes productions et non sur d’autres paramètres fictifs. Je suis au CSC pour réussir quelque chose et si Dieu le veut on réussira bien des miracles avec l’aide de tous ceux qui portent vraiment ce club populaire dans leur cœur.
Propos recueillis par T. Aggoune
