il a vraiment énervé tout le monde entre joueurs, dirigeants et staff technique, mais surtout le public qui était très nombreux et n’avait pas accepté la partialité caractérisée de Benouza. Et la goutte qui a fait déborder le vase c’est bien sur le penalty imaginaire accordé à Boumechra que tout le monde a vu et a revu à la télévision qui a failli faire sortir la rencontre de son contexte sportif. La partie fut arrêtée un long moment et on a vu même un supporter accéder au terrain et se diriger vers l’arbitre Benouza, heureusement que le gardien Daif a eu le reflexe de le retenir avant que l’irréparable ne se produise. A partir de la une nuée de projectiles s’est abattue sur le terrain ou beaucoup de blessés ont été signalés à l’image de Nordine Bounaâs qui avait reçu un caillou sur la tête et qui était allongé sur la piste, s’en est sorti miraculeusement. La violence n’apportera rien du tout, et il faut toujours la dénoncer et la combattre, mais la faute n’incombe pas seulement aux fauteurs de troubles, il faut combattre aussi les provocateurs qui sont à l’origine de ce fléau surtout dans nos stades et il faut les appeler par leurs noms, les arbitres, qui se croient protégés et intouchables et se permettent de changer le cours d’un match pour quelques privilèges en retour. Au stade Hamlaoui, samedi on a évité le pire et on a vécu cinq dernières minutes délirantes. Si seulement l’arbitre aurait été correct, et que l’USM Alger l’aurait emporté, personne n’aurait crié au scandale tellement cette équipe était présente sur le terrain et n’avait pas besoin de l’aide de l’arbitrage. Alors avant de combattre le feu, faisant plutôt la chasse aux pyromanes.

Flopi  -  CSConstantine.net