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La dernière victoire face à Chéraga vous a permis de sortir la tête de l’eau, n’est-ce pas ?
On ne pouvait imaginer un autre résultat que celui enregistré tant l’équipe était dans une situation des plus critiques. Dieu merci, il y a eu ce sursaut d’orgueil qui a poussé l’ensemble à oublier ses déboires pour se concentrer sur cette rencontre. Nous avons à prendre en main ce match face à un adversaire qui avait une bonne maîtrise au milieu du terrain. Heureusement, il n’avait pas d’arguments offensifs pour nous faire douter. Dans l’ensemble, il fallait prendre les points, et on l’a fait. C’est notre unique objectif.
Vous avez évolué dans un stade presque vide. Cela a dû vous gêner, non ?
C’était quelque chose d’assez spéciale à Benabdelmalek car le groupe était habitué à évoluer dans une grande ambiance. Hélas, nos résultats actuels sont en deçà des espérances de tous et l’on comprend aisément cette absence de nos supporters qui, à coup sûr, ne peuvent rester indifférents à autant de ratages. C’est vraiment dommage d’en arriver là. ’est une saison difficile dont il faudrait trier les conclusions qui s’imposent pour le bien de la famille clubiste.
Il faut rester en éveil, car rien n’est encore assuré, n’est-ce pas ?
Mathématique, on doit engranger au moins deux points. Cela est dans nos cordes au vu des matchs restants. Pour ne pas prendre de risques inutiles, on se doit de tout mettre en œuvre pour revenir d’Oran au moins avec le point du nul et gérer ensuite la rencontre de Mohammedia sans pression.
C’est à vous de conclure…
J’espère de tout cœur que l’ensemble de mes coéquipiers puissent avoir assez de ressources mentales pour espérer négocier comme il faut la fin du parcours. C’est notre unique sortie de secours. Au vu de la saison en générale, il y a de quoi avoir beaucoup de regrets tant nous avons travaillé dans des conditions difficiles et dans une pression insupportable.
Propos recueillis par
Tahar Aggoune