Griche : Il nous manque encore un point
Vous avez été le joueur le plus en vue face à Chéraga ; un commentaire ?
Je ne pense pas que ce constat soit important pour moi. L’essentiel, c’est que le groupe a pu réagir positivement afin de sauver une saison vraiment pénible pour tous. Le groupe a manifesté une grande solidarité tout le long de la partie. Avec cet état d’esprit, on ne peut rater un rendez-vous aussi important pour l’avenir du club.
L’ampleur du score s’explique-t-elle par la faiblesse de votre adversaire du jour ?
Sûrement pas. Au risque de déplaire à certains, je dirais que l’équipe de Chéraga n’a rien à envier aux autres formations du groupe. Elle possède un ensemble très bien en place et qui maîtrise parfaitement son jeu, surtout au milieu du terrain. Son seul handicap reste, à mon sens cette, faiblesse offensive. Mais en matière de circulation du ballon, elle possède des atouts majeurs. Il nous fallait beaucoup de consistance dans notre jeu pour aspirer à les prendre en défaut.
Un joli carton après une longue période de disette…
C’est certain que nous traversons une phase critique imposée par l’absence d’une réelle prise en charge de l’équipe. Pour ce rendez-vous, les joueurs ont eu la promesse de faire les efforts nécessaires pour les régulariser et cela a permis à tout un chacun de se dépenser sans compter afin de sauver le club de cette impasse.
Pensez-vous que le maintien est déjà acquis ?
Dans de fortes proportions, oui, même s’il faut admettre que nous sommes dans l’obligation de prendre seulement un point sur les neufs restant en jeu. C’est réalisable eu égard à nos rencontres prochaines, à savoir deux déplacements à Oran et Boussaâda, et un match à Constantine face au SA Mohammadia.
On a l’impression que vous vivez une fin de saison cauchemardesque…
C’est la dure réalité pour un club qui ne devrait aucunement être dans pareille situation. Il y a eu un ensemble de facteurs qui ont poussé au pourrissement. C’est aux responsables de se pencher sur cela afin d’éviter à l’avenir pareil scénario.
Propos recueillis par
Tahar Aggoune
